Je ne vois nulle possibilité de contester qu'au moins une partie de notre existence psychique se caractérise par une relativité de l'espace et du temps.
À mesure qu'on s'éloigne de la conscience cette relativité semble s'élever jusqu'à la non-spatialité et une intemporalité absolues.
Je tiens pour probable qu'il existe également dans l'au-delà certaines limitations ; mais les âmes des morts ne découvrent que progressivement où résident les limites de l'état de libération.
Quelque part " là-bas " règne une nécessité impérieuse qui conditionne le monde et qui veut mettre un terme à l'état d'existence dans l'au-delà.
Cette nécessité créatrice décidera, c'est ainsi que je le pense, quelles âmes seront à nouveau plongées dans l'incarnation et la naissance.
Je pourrais imaginer que certaines âmes éprouveront l'état d'existence à trois dimensions comme étant plus heureux que l'état " éternel ".
Mais cela dépend peut-être de ce qu'elles auront emmener avec elles comme somme de perfection ou d'imperfection de leur existence humaine...
Nous ne sommes absolument pas à même de démontrer que quelque chose de nous se conserve éternellement.
Tout au plus pouvons-nous dire qu'il existe une certaine probabilité que continue d'exister quelque chose de notre psyché au-delà de la mort physique. Ce qui continue d'exister est-il en soi conscient ?
Nous ne le savons pas davantage..
Source :
http://www.outre-vie.com/vieapresvie/chercheurs/jung.htm