lundi 12 novembre 2012
Carl Gustav JUNG (avis sur la réincarnation)
Je ne vois nulle possibilité de contester qu'au moins une partie de notre existence psychique se caractérise par une relativité de l'espace et du temps.
À mesure qu'on s'éloigne de la conscience cette relativité semble s'élever jusqu'à la non-spatialité et une intemporalité absolues. Je tiens pour probable qu'il existe également dans l'au-delà certaines limitations ; mais les âmes des morts ne découvrent que progressivement où résident les limites de l'état de libération.
Quelque part " là-bas " règne une nécessité impérieuse qui conditionne le monde et qui veut mettre un terme à l'état d'existence dans l'au-delà.
Cette nécessité créatrice décidera, c'est ainsi que je le pense, quelles âmes seront à nouveau plongées dans l'incarnation et la naissance.
Je pourrais imaginer que certaines âmes éprouveront l'état d'existence à trois dimensions comme étant plus heureux que l'état " éternel ".
Mais cela dépend peut-être de ce qu'elles auront emmener avec elles comme somme de perfection ou d'imperfection de leur existence humaine... Nous ne sommes absolument pas à même de démontrer que quelque chose de nous se conserve éternellement.
Tout au plus pouvons-nous dire qu'il existe une certaine probabilité que continue d'exister quelque chose de notre psyché au-delà de la mort physique. Ce qui continue d'exister est-il en soi conscient ?
Nous ne le savons pas davantage..
Source : http://www.outre-vie.com/vieapresvie/chercheurs/jung.htm