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jeudi 5 janvier 2012

L'emploi et le modèle Allemand

J'entendais encore cet après midi citer le modèle Allemand au sujet de l'emploi et du chômage. Par une journaliste du style libéré --> la femme qui est indépendante et qui s'assume. D'après mes sources en Allemagne il est très mal perçu qu'une femme travaille si a des enfants. Il faudrait que j'ai des confirmations puisque je me base sur des témoignages de gens que je connais. En gros cela signifie que les femmes occupent moins de postes. Donc on ne peut pas comparer la situation du chômage des deux pays si ce que je dis est vrai (il faudrait vérifier auprès de l'OCDE par exemple).
Les modèles qui nous sont proposés en exemple sont toujours amputés des données importantes.
Il est évident qu'un pays où la norme est la femme à la maison ne peut être comparé à un pays où on met un point d'honneur à ce que les femmes travaillent.
Mais on l'aura compris ce sujet est un sujet tabou. Dans le cas de l'Allemagne on oublie de le préciser.
Reste que c'est une débat de fond.
Donc encore une fois j'affirme qu'il faut ouvrir les yeux vers les autres modèles mais sans en faire des exemples car la perfection n'est pas de ce monde.
De + on nous parle de l'Allemagne qui fait des "machine-outil" mais perso j'ai appris ça à l'école il y a maintenant 30 ans !!! pourquoi on ne fait pas nous aussi ces robots ?
De + nous casser le burnes avec ces histoires antiques de travailler pour vivre ca commence à être usant.
Il faudrait quand même réfléchir sérieusement à ce problème du travail.
Le but de la vie n'est pas de travailler.
Actuellement on paye de impôts pour rembourser les intérêts de la dette qui va droit dans les poches des spéculateurs (intérêts qui ont remboursés le montant de la dette depuis longtemps).
On peut continuer comme ça éternellement et vanter encore et encore la valeur travail pour le confort (honteux) de certains petits malins qui doivent bien rigoler de notre bétise.

mardi 19 juillet 2011

Le molécules du plaisir


On peut quand même remarquer que si on boit un coup, on fume un pétard, on fait l'amour, on est orgueilleux de sa notoriété ou de sa réussite.... ou au contraire on déprime, on voit tout en noir, on veut se suicider, honteux, à chier, etc c'est toujours une expérience.

Le + évident il me semble c'est avec les drogues : l'alcool qui est la drogue du peuple par excellence met en évidence que la vision du monde est relative aux produits que nous absorbons.

L'alcool est vraiment la preuve qu'aucune de nos perceptions n'est authentique. En boostant notre bonheur artificiellement l'alcool démontre que nous sommes le jouet des molécules.

Je subodore que les drogués sont des gens qui veulent expérimenter la futilité de la joie et du désespoir en vitesse accélérée. Des êtres en quête d'absolu.

Car en réalité qui n'a pas vécu les affres de la drogue ne peut vraiment réaliser dans ses trippes la volatilité des humeurs.

Il faut un révélateur. Les drogues en boostant les molécules du plaisir dans le cerveau engendrent un "down" et une "descente" systématiques.

Si bien que le drogué est très accoutumé à la notion de relativité de la notion de plaisir ou de douleur.

Ultimement nous sommes dopé à ces molécules du plaisir naturellement. Ce sont elles qui nous rendent amoureux. Elles qui nous font manger, boire, dormir.

Nous sommes dirigés par les molécules du plaisir.

J'ai eu la grande chance de vivre, à la suite d'une intoxication alimentaire, une perte de goût qui a duré une ou deux semaines. Ce qui m'a permis de mettre le doigt sur le fait que manger, se nourrir est dicté par le plaisir de manger. Lorsque j'ai perdu totalement le goût je devais me forcer à manger ne sachant pas combien de temps cela allait durer. Concrètement je me disais : bon là je vais absorber quelque chose pour mon corps sans aucun plaisir.

De même j'ai eu l'occasion de vivre deux expérience extrêmes. Dans l'une d'elle, un accident j'ai eu accès réellement à la plénitude. Lors d'un accident de Mob. Le sentiment est indescriptible. Il s'agit encore probablement des molécules. Une réaction naturelle en cas de mort. Ce qui me permet de promettre que notre mort sera félicité. Grâce aux petites molécules.

J'ai aussi vécu une décorporation. Je me suis vu de deux mètres de haut. J'étais (donc qui ???) dans une impassibilité et une dépersonnalisation incroyable. Encore les molécules je suppose.

Mais nous reviendrons sur ces deux expériences car elles méritent que je les raconte en détail. L'ego n'a rien a voir là dedans mais j'aimerais vraiment diffuser ce que j'ai vécu. Et je suis très preneur de témoignages de ce type.

jeudi 2 juin 2011

Après la théorie,


les travaux pratiques

Commentaire posté sur le blog de Laya par moi, "dukinkin 1er", roi des canards US les plus chanceux, sous un texte non duel classique conseillant de cesser toute recherche et tout ça... (remarquez au passage la faute dès le début "se fire" :

En fait il y a une réflexion intéressante à se fire je trouve vis à vis du discours qui dit "la fin de la recherche" et qui s'adresse uniquement aux chercheurs de nirvana.

Mais en réalité il y a beaucoup + de gens qui ne cherchent absolument rien que de chercheurs.

Les gens en général essayent principalement de nourrir les gosses que leurs hormones les ont pousser à faire. Il vont bosser, achètent une grosse voiture qui permettre d'aller en vacances ou en week end en famille. Une maison avec un chien et un chat. Un jardin, une télé, une console de jeu, un ordinateur dans chaque chambre etc... ca c'est pour tout le monde bientôt et c'est essentiellement de cela dont rêvent les gens sur cette planète. Presque tous veulent ça. Très peu de gens veulent connaître le nirvana. C'est une préoccupation qui est assez confidentielle. Réservée à quelques intellectuels ou mystiques. Ou des gens qui à 60 ans ont déjà tout ce que j'ai énuméré et qui voudraient le Nirvana en +.
Histoire d'avoir la panoplie complète. Matérielle et spirituelle.

Alors la question est : pourquoi depuis tant de siècle on parle de cette libération ?

A mon avis c'est que justement depuis toujours et dans toutes les traditions et cultures antiques on a remarqué qu'il n'y avait rien de pire que d'être esclave des pulsions, des désirs, des pensée obsessionnelles, de l'envie de pouvoir et d'argent, de possessions, de gloire etc etc...

Donc ce type de discours s'adresse aux gens qui ont déjà un intérêt pour la chose spirituelle.

Et chaque fois que je lis des choses sur le net de ce type je suis d'accord mais je trouve que c'est vachard pour le chercheur car on ne dit pas pourquoi cette quête existe.

Si tous les philosophes grecques antiques, les grands penseurs chinois, les bouddhistes, les Hindous, les mystiques chrétiens, les mystiques juifs etc etc... se sont passionné pour cette quête c'est bien qu'elle correspond à quelque chose ?

Qu'il est véritablement nécessaire de suivre un chemin d'éveil. Mais il doit s'arrêter un jour pour laisser place à l'application.

Après la théorie, la pratique ;)

Et ça me rappelle une phrase de Jourdain dans la fameuse vidéo : l'éveil nul n'en a jamais parlé, on ne peut que l'être etc.... de mémoire.

Ben oui... nous le sommes.

Faut se pratiquer soi même quoi.

Ce qui signifie essayer de pas se prendre pour autre chose. Ou au moins se rendre compte : "ben là je me suis pris pour ceci ou cela"...

Et lorsque je dis se pratiquer soi-même ce n'est pas pratiquer ses défauts et ses qualités mais ce qu'on est avant tout ça. Avant d'avoir une qualité ou un défaut on est bien quelque chose ? C'est la pratique de savoir reconnaître ce que nous sommes avant de nous identifier (selon dukinkin)

C'est en ça que la méthode de Harding est d'une efficacité redoutable. Elle pointe directement ce dont je parle. Elle le montre par inversion du sens du regard.

Mais je pense qu'il faut tout de même encore travailler. Travailler à savoir facilement être ce qui est avant. Inventer des techniques de rappel.

Surtout dans ce monde très accaparant et qui nous pousse à l'identification.

L'affaire n'est jamais gagnée selon moi.