Charles Lindbergh, aviateur et écrivain, raconta un voyage qu'il fit hors de son corps :
«C’est en 1927 que Charles Lindbergh effectuait la première traversée de l’Atlantique en avion.
Dans le récit de son aventure qui a pour titre le nom de l’appareil à bord duquel il a réussi son exploit –The Spirit of St.-Louis–, il décrit l’expérience de sa traversée qui a duré 34 heures. Il rapporte d’abord qu’il n’a pas dormi durant les 24 heures précédant le décollage.
Ce détail est important. On sait que l’épuisement de la résistance physique peut favoriser et parfois même provoquer une expérience de l’astral. Peu après le décollage, Lindbergh observe une étrange dissociation entre son corps et son esprit, qu’il avait jusque-là considérés comme inséparables.
Vaincu par la fatigue, il commence à s’assoupir. Il s’efforce de résister, mais déjà le sommeil l’envahit, ce qui signifie pour lui une mort certaine. Cependant, en même temps qu’il s’endort, il se rend compte qu’une partie de lui-même reste alerte. Tout se passe, en effet, comme si son corps était endormi mais que son esprit veillait. La traversée se poursuit...
Après un moment, vers le milieu de la traversée, le pilote réalise que son esprit commence lui aussi à s’assoupir. Avec l’énergie du désespoir, il s’efforce de le maintenir éveillé. Mais rien à faire.
Cet esprit à part semble l’abandonner. Lindbergh est sur le point de s’endormir tout à fait. Mais au moment où il va perdre conscience, le voilà tout à coup parfaitement lucide, ne ressentant plus aucune fatigue, et cette fois, complètement en dehors de son corps.
Et c’est cette conscience qui maintenant dirige le vol. Il découvre autour de lui des présences de forme humaine, transparentes et légères, qui l’accompagnent dans son périple. C’est comme si elles lui étaient déjà familières dans une autre dimension. Il peut les voir toutes, même celles qui sont derrière lui et sans se retourner, car son esprit est devenu "comme un grand œil qui voit partout à la fois", c’est-à-dire là où il dirige son attention.
Ces présences apparaissent et disparaissent, traversant la matière avec aisance. Le pilote entend aussi des voix, qui lui semblent également familières. Ces voix l’encouragent, le conseillent et lui communiquent même certaines informations auxquelles il ne pourrait avoir accès en temps normal. Lindbergh s’interroge. Quel lien y a-t-il entre ces présences et lui-même?
Il lui semble qu’il participe à un rassemblement amical après des années de séparation: "C’est comme si j’avais connu ces êtres dans quelque ancienne incarnation. "Lorsque le vol exige une manœuvre, le pilote reprend contact avec la réalité, pour aussitôt après se retrouver dans l’autre dimension.
Il a l’impression de se situer quelque part dans une zone intermédiaire, entre la vie matérielle et l’au-delà, ou encore" dans un champ magnétique entre deux planètes, et propulsé par des forces que je ne peux contrôler, incomparablement plus puissantes que tout ce que j’ai connu". Il se demande s’il n’est pas mort, ou sur le point de l’être. La mort a cessé de lui paraître redoutable: elle a cessé d’être pour lui un terme final.»
(D'après: CROOKALL Robert. Case-Book of Astral Projections.)
Source :
http://cdavid.ts.free.fr/Le_voyage_astral.pdf
(également cité ou presque dans "Le voyage Astral" de Jérome Bourgine)