Il y a longtemps, à l'époque du Bouddha, Nirvana (Nibbana en Pali) avait un verbe qui lui était propre : "nibbuti". Il signifiait "éteindre", comme une flamme. Comme on pensait que le feu était prisonnier lorsqu'il était en train de brûler, à la fois s'attachant au combustible dont il se nourrissait et prisonnier de lui, son extinction était vue comme une libération. S'éteindre c'était être sans entraves. Parfois un autre verbe était utilisé : "parinibbuti". Avec le préfixe "pari", qui signifie total, ou tout autour, pour montrer qu'une personne sans entraves, comme le feu, ne serait plus jamais prisonnière.
Maintenant que Nirvana est devenu un mot anglais, il devrait avoir son propre verbe pour traduire également le sens d' "être sans entraves". Actuellement, nous disons qu'une personne "atteint" le nirvana, ou "entre" dans le nirvana, comme s'il s'agissait d'un lieu où l'on peut aller. Mais le nirvana n'est absolument pas un endroit. Il n'est réalisé que quand l'esprit cesse de se définir lui-même en termes d'endroit : d'ici, de là, ou d'entre les deux.
Suite : http://www.vipassana.fr/Textes/Thanissaro-Nirvana.htm
⚡ « Nous vivons une époque nietzschéenne marquée du sceau de la volonté de
puissance dans un monde qui ne veut croire qu’au messianisme religieux et
marxiste ! »
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🏛 1. Une époque nietzschéenne ? Dire que notre époque est “nietzschéenne”,
c’est affirmer qu’elle est dominée par : ➡️ Le XXIᵉ siècle est un temps où
tous...
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