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mercredi 6 mai 2015

Philippe Cornu (Leçon de Bouddhisme vrai)

Philippe Cornu est vraiment un grand transmetteur de l'essence du Bouddhisme. Très enrichissant et vrai. Les Nouveaux Chemins de la Connaissance (13.02.2015)

mardi 7 avril 2015

Bouddhisme instrumentalisé : Philippe Cornu

Philippe Cornu - Le bricolage spirituel, soyez zen ou le bouddhisme instrumentalisé from Pierre Vangilbergen on Vimeo.

Le bouddhisme est très souvent perçu comme une thérapie spirituelle ou un prêt-à-vivre pour un monde « zen ». C’est la plus visible de toute une série de simplifications ou de méprises dont il est victime. Ainsi, le bouddhisme ne serait pas une religion mais une philosophie, la méditation se réduirait à la pleine conscience, la compassion ne serait qu'une velléité du cœur... L'enjeu réel est le suivant: en réduisant le bouddhisme à un outil de développement personnel, le risque est grand d'en perdre le sens profond. Sait-on encore en Occident ce qu’implique l’engagement dans une vraie quête spirituelle ? Bref, comment transmettre au monde contemporain la sagesse libératrice du Bouddha sans la diluer, la déformer ou la figer ?

Conférence organisée par Deltae, à Bruxelles, le 18 septembre 2013

jeudi 4 décembre 2014

Introduction au Mādhyamaka (Voie du Milieu) » par Trinlay Tulku Rinpoche

« La voie du Milieu ou Mādhyamaka connue aussi comme Śunyavada (« doctrine de la vacuité ») trouve son origine dans l’interprétation de l’enseignement du Bouddha élaborée par Nāgārjuna (IIe-IIIe siècle), un moine qui fait figure d’Aristote indien. La dialectique de Nāgārjuna est ablative, réductrice et abolitive, mais aussi atemporelle, anhistorique et involutive. La grande originalité de cette dialectique est d’être à la fois formelle (aristotélicienne) et sémantique (philosophie analytique). Elle se présente comme une préparation purificatrice en vue du parfait discernement nécessaire à celui qui veut devenir Bouddha. Nous aborderons les grandes lignes de cette dialectique, en particulier la distinction des deux vérités, et par la critique des notions de l’être-en-soi et de la causalité, nous présenterons brièvement la vacuité (śūnyatā) et la coproduction conditionnée (pratītyasamutpāda). »


Trinlay Tulku Rinpoche



« Introduction au Mādhyamaka (Voie du Milieu) » par Trinlay Tulku Rinpoche from CMSG on Vimeo.

« Introduction au Vijñānavāda (Doctrine de la Conscience) » par Stéphane Arguillère from CMSG on Vimeo.

vendredi 11 juillet 2014

vendredi 13 juin 2014

Philippe Cornu : bardos et états de conscience

Un sujet très bien traité : celui des états de conscience dans le bouddhisme (ou pré bouddhiste - chamane, Dzogchen, Bön).

Il n'en reste pas moins une question fondamentale : qu'est ce que notre sentiment d'identité ?

On dira que c'est probablement un sentiment de consensus produit par le corps énergétique/matériel qui crée artificiellement une illusion de "patron" dans la boite (l'ensemble des tous les organes).

Le "patron" illusoire finit par croire en sa propre réalité et finit par survivre psychiquement pendant un certain temps (de la même manière que nous existons dans notre rêve).

Il peut selon le bouddhisme se réincarner (ce désir d'exister, ou croire exister) en d'autres "êtres".

L'éveil c'est déjà avoir osé soulever ces problématiques. Poser clairement le sujet de notre identité. De là découlent naturellement des illuminations.


Sagesses Bouddhistes - étude du Bardo Thödröl... par vchristophe


Sagesses Bouddhistes - étude du Bardo Thödröl... par vchristophe

mercredi 14 mai 2014

Conscience permanente dans le bouddhisme ?


Le sujet est complexe et agite les chercheurs de vérité. Y a t il ou non une conscience individuelle qui survit à la mort ? Le Bouddhisme a subit plusieurs évolutions face à cette question car pour le Bouddha telle ne semblait pas être la question. Bouddha a décrit magistralement le fait que notre identité personnelle était une "vapeur mentale" (Jourdain), une simple pensée issue de notre corps. Alors le débat est toujours ouvert. Et toujours aussi passionnant. Vibrant et jubilatoire.

vendredi 21 mars 2014

mardi 24 septembre 2013

Le Bouddhisme une philosophie du bonheur ? (livre)

Quatrième :
"Le bouddhisme est l’objet de toutes sortes de malentendus : il ne serait pas une religion mais une philosophie ; la méditation se réduirait à la pleine conscience ; la compassion ne serait qu’ une velléité du coeur - et lorsque nous évoquons l'ego, nous le confondons avec celui des psychologues.

S'employant à défaire ces croyances, ce livre fait aussi la lumière sur des notions délicates comme celle du karma, interprété à tort comme une prédestination, ou celle de réincarnation, terme en fait inapproprié. Il s’interroge sur l’importance de la relation maître-disciple, sur l’éthique de la non-violence et le végétarisme. Et il s'arrête sur cette question essentielle : le bouddhisme est-il réductible à un outil de développement personnel ? Quel bonheur vise-t-il au juste ? Car tel est l'enjeu : le bouddhisme ne court-il pas le risque d’être victime d’une instrumentalisation ? Sait-on encore en Occident ce qu’implique l’engagement dans une quête spirituelle ? En d’autres termes : comment transmettre au monde contemporain la sagesse libératrice du Bouddha sans la diluer, la déformer ou la figer ?
À travers une série de questions remettant en cause lieux communs et a priori, cet ouvrage passionnant propose une lecture éclairée et éclairante du bouddhisme afin d’en restaurer la force et d’en affiner la connaissance.
Philippe Cornu, l’un des spécialistes universitaires du bouddhisme les plus reconnus en France, est professeur à l’UCL (Belgique). Il est notamment l’auteur de La Terre du Bouddha (Seuil, 2004), du Dictionnaire encyclopédique du Bouddhisme (Seuil, 2006), et de plusieurs traductions du tibétain dont celle du Livre des morts tibétain (Buchet-Chastel, 2009)"

extrait :

"Si nous sommes déjà dés bouddhas, pourquoi faut-il pratiquer?

Le Mahâyâna et le Vajrayâna affirment que tous les êtres ont en eux la nature de bouddha (tathâgatagarbha). C'est-à-dire que depuis toujours ils ont en eux cette nature éveillée et inconditionnée. N'étant pas conditionnée, leur nature ultime est pure, et rien dans nos agissements ou nos pra­tiques ne saurait la dégrader ni l'améliorer. Pourtant, si les enseignements nous disent qu'au fond de nous-mêmes nous sommes des bouddhas déjà parfaits, notre quotidien montre sans mal que nous n'avons rien d'un Éveillé libéré de la souffrance !

Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que notre nature ultime ou nature de bouddha nous est occultée par la masse de nos tendances habituelles et par deux voiles, celui des émotions et celui de l'ignorance. À cause de cela, nous n'avons pu jusqu'à présent nous identifier qu'à un soi illusoire et lui porter crédit. Cette cohabitation de l'ignorance et de la sagesse en notre esprit fait qu'en pratique nous n'avons jamais pu exprimer notre nature éveillée. Ainsi conçu, le cheminement spirituel se présente comme le dévoilement de notre nature profonde au prix de l'abandon de toutes nos anciennes structures et tendances égotiques. L'Éveil n'est pas quelque chose de nouveau à construire, il n'est pas un but à atteindre dans un avenir hypothétique mais un trésor caché en nous que nous n'avons jamais pu découvrir jusqu'à présent. Il n'y a rien à édifier pour vivre cette nature éveillée qui ne résulte d'aucun activisme spirituel. On ne peut donc aborder la voie vers l'Éveil comme on aborde la vie, avec des espoirs, des craintes ou des stratégies sécuri­santes. Toute tentative en ce sens reviendrait à consolider l'illusion d'un ego conquérant et à bloquer l'accès à notre vraie nature. Le but spirituel n'est pas lointain, il est déjà là, en nous depuis toujours. C'est le projet même d'Éveil qui est suspect. Faut-il alors stopper tout pratique, s'asseoir tranquillement et attendre que l'Éveil se produise tout seul ? Cette attente serait une passivité sans vertu.

Telle est l'apparente aporie. D'un côté, s'activer pour progresser sur la voie paraît voué à l'échec. De l'autre, il faudrait ne rien faire, mais alors rien ne se passe. Dans un cas comme dans l'autre, on ne peut que prolonger l'illusion d'un soi tantôt affairé tantôt passif. Comment dès lors envi­sager le cheminement spirituel?

Cette apparente contradiction est liée à la confusion entre deux perspectives. Du point de vue de la nature éveillée, celle-ci est en nous depuis toujours, inconditionnée et donc au-delà du temps. Les textes nous disent que cette nature de bouddha, primordialement pure et parfaite, ne peut être ni améliorée par une quelconque pratique vertueuse ni dégra­dée par nos actes négatifs. Rien ne la perturbe. Elle n'est ni nouvellement apparue ni sujette à évolution : elle est ce qui en nous est primordialement éveillé, la sagesse née d'elle-même. Mais du point de vue du pratiquant, cette nature est pour le moment inaccessible parce que recouverte par les productions de l'esprit ordinaire entièrement captivé par les objets des sens et la préoccupation de soi.

Elle n'est donc pas manifeste et tout se passe comme si elle n'existait pas. S'il veut favoriser son émergence et sa pleine mani­festation, le pratiquant doit donc suivre un enseignement et en appliquer les méthodes. Tout véhicule comporte trois volets : la Base, la Voie et le Fruit. La Base est le potentiel, qui doit être actualisé en Fruit au moyen de la Voie. Ici, la Base à actualiser est la nature ultime de l'esprit. La Voie consiste, dans l'optique du Chan/Zen comme dans celle du Vajrayâna et du Dzogchen, à reconnaître la Vue, c'est-à-dire à découvrir directement en soi cette nature, puis à stabiliser la Vue grâce à la méditation. «Stabiliser» l'état naturel ne concerne évidemment pas la nature elle-même, laquelle est immuable, mais le pratiquant, qui n'est pas stable au regard de sa nature.

A tout moment les distractions l'en éloignent et seul l'exercice de l'attention lui permet de la retrouver. En veillant à y revenir et à s'y maintenir, il finira par y demeurer sans effort. Simple en apparence, cette pratique exige beaucoup de persévérance de la part du méditant. Il n'est pas facile de ne plus être distrait de sa vraie nature, car depuis des temps immémoriaux, notre esprit est entière­ment tourné vers le monde extérieur et non vers sa source, la nature éveillée. Pour renverser cette habitude, il faut, après s'être assuré d'avoir reconnu cette nature, appliquer à tout moment une attention et une vigilance telles que ni les objets des sens ni les pensées ni les émotions ne nous en éloignent.

Quand il retrouve cet état, le méditant ne doit plus rien modifier ni corriger, car toute activité volontaire l'en ferait sortir. Le Fruit, l'Éveil, est atteint quand la Base est plei­nement actualisée : alors seulement on peut parler de non-méditation, de détente sans effort, d'état inaltéré et sans artifices...

Tel est donc le paradoxe : pour accéder à sa vraie nature qui est au-delà de tout effort et de toute altération, un prati­quant doit redoubler d'efforts sur la voie. Pour cette raison, la voie doit être prise au sérieux par ceux qui s'engagent dans l'approche directe. À défaut, la bouddhéité reste inatteignable, comme un simple rêve qui ne ferait que pro­longer l'illusion dans laquelle nous sommes actuellement plongés."

Philippe Cornu

dimanche 16 juin 2013

Le ciel est bleu ? (Zen)

Il y a très longtemps, quelqu'un vous a dit : « Le ciel est bleu. » Et depuis vous avez toujours transporté cette idée avec vous.

Un chien ne dit jamais : « Le ciel est bleu ». Les chats ne disent jamais : « Les arbres sont verts ». Un chien ne dit jamais « Je suis un chien ».

Les chats ne savent pas qu'ils sont des chats. Les êtres humains fabriquent tout et se disputent ensuite à ce sujet.

Leur vue est une vue erronée. Ils fabriquent la couleur, la taille, la forme, le temps, l’espace, les noms et les formes. Les êtres humains fabriquent la cause et l’effet, la vie et la mort, la venue et le départ.

Originellement, ces choses n'existent pas. Tout vient de notre pensée : notre pensée fabrique chaque phénomène. Ce n'est rien de plus que l'idée de quelqu'un d'autre.

Les Américains ont une idée américaine : ils disent dog. Les Coréens ont une idée coréenne : ils n'appellent pas ça dog mais gye . Lequel des deux est correct ? Pour avoir la bonne réponse, allez donc demander à un chien : « Êtes-vous un chien ? ». Sa réponse risque d'être intéressante.

Si, pour la transformer en sagesse, nous voulons digérer toute notre compréhension des choses, nous devons retourner à notre esprit avant le moment où s'est élevée la première pensée.

Cet état n'a ni nom ni forme. Certains l'appellent : esprit, nature, substance, Dieu, soi, Bouddha, âme ou conscience.

Mais originellement cet état n'a pas de nom, pas de forme, parce qu'il se situe avant la pensée. Aussi, ouvrir la bouche pour nommer quoi que ce soit, est déjà une faute grave.
 Source

vendredi 5 avril 2013

Lama Yéshé Losal Rimpoché (sortie du corps)

A noter son expérience de voyage hors du corps lorsqu'il a vu l'ile en Ecosse.

En Ecosse, rencontre avec lama Yéshé Losal Rimpoché, frère d'Akong Rimpoché et abbé du grand monastère tibétain Samyé Ling. A ce titre, il oeuvre à l'organisation de celui-ci tout en parcourant le monde afin de dispenser des enseignements bénéfiques au plus grand nombre.



Sagesses Bouddhistes - 2013.03... par vchristophe