mardi 29 juillet 2014

mercredi 23 juillet 2014

Philippe Guillemant (La Double Causalité)

L'intention peut-elle changer le passé ? :) Ca parait invraisemblable. J'ai ma petite idée depuis un moment, j'ai l'intuition que les changements s'articulent autour des oublis.

mardi 15 juillet 2014

La volonté chez Schopenhauer



Arthur Schopenhauer a développé le concept de «volonté de vivre» (Wille zum Leben) comme un principe universel définissant la lutte fondamentale de chaque espèce pour réaliser le type qui lui est propre.

Ce vouloir-vivre spécifique passe inévitablement par un conflit constant avec les autres espèces pour préserver une forme de vie définie. La notion de «volonté de vie» n'est pas à dissocier de la notion de «volonté» chez Schopenhauer : «c'est une même chose et un simple pléonasme quand nous disons la «Volonté de vivre» au lieu de dire la «Volonté tout court».

Bichat, physiologiste français, avait lui aussi formé le concept de «vie organique», en le distinguant de celui de « vie animale », de la même façon que la volonté s'oppose à l’intellect pour Schopenhauer.

La Volonté, selon Schopenhauer, est la «chose en soi» cachée dans la profusion des phénomènes, elle est l'essence intime du monde. C'est une force, ou plutôt une puissance, aveugle et absurde, un principe dépourvu de savoir et de connaissance (au sens courant de ce terme).

Le tempérament, ou le caractère individuel fondamental (caractère qui avant d'être « individuel » est «spécifique»), se rapporte à cette Volonté originaire que ni l'habitude, ni l'éducation ne peuvent venir fondamentalement modifier. La connaissance ne s'y surajoute que par accident (selon la contingence du devenir), pour aboutir aux manifestations les plus complexes de la nature : les animaux et les êtres humains.

Cette volonté de vivre est libre (inconditionnée) dans son «être en soi», mais pas dans ses manifestations phénoménales : elle est toujours strictement soumise au principe de causalité (qui s'exerce sous la forme de l'excitation pour les végétaux et de la motivation pour les animaux et l'homme).

Il ne s'agit toutefois pas d'une idée ou d'une représentation du monde qui nous conduirait à aimer la vie, puisqu'au contraire elle s'impose d'abord à nous avec une puissance telle qu'on ne saurait décider arbitrairement de lutter contre elle, et c'est justement sous son impulsion presque irrésistible que nous en déduisons généralement ensuite -mais néanmoins par illusion- que la vie a de la valeur.

Selon Schopenhauer, seuls le sentiment esthétique, l'ascétisme religieux et la compassion pour toute la douleur du Monde, permettent de l'atténuer très partiellement, et d'échapper ainsi à la souffrance ou à la haine qu'elle ne peut manquer de susciter chez qui dispose d'un minimum de lucidité intellectuelle.

La volonté sur Wikipedia dans la philosophie ICI

jeudi 10 juillet 2014

Le monde de l'âme (son voyage ou ses voyages)

Expérience de Charles Lindhberg lors de la traversée


Charles Lindbergh, aviateur et écrivain, raconta un voyage qu'il fit hors de son corps :

«C’est en 1927 que Charles Lindbergh effectuait la première traversée de l’Atlantique en avion.

Dans le récit de son aventure qui a pour titre le nom de l’appareil à bord duquel il a réussi son exploit –The Spirit of St.-Louis–, il décrit l’expérience de sa traversée qui a duré 34 heures. Il rapporte d’abord qu’il n’a pas dormi durant les 24 heures précédant le décollage.

Ce détail est important. On sait que l’épuisement de la résistance physique peut favoriser et parfois même provoquer une expérience de l’astral. Peu après le décollage, Lindbergh observe une étrange dissociation entre son corps et son esprit, qu’il avait jusque-là considérés comme inséparables.

Vaincu par la fatigue, il commence à s’assoupir. Il s’efforce de résister, mais déjà le sommeil l’envahit, ce qui signifie pour lui une mort certaine. Cependant, en même temps qu’il s’endort, il se rend compte qu’une partie de lui-même reste alerte. Tout se passe, en effet, comme si son corps était endormi mais que son esprit veillait. La traversée se poursuit...

Après un moment, vers le milieu de la traversée, le pilote réalise que son esprit commence lui aussi à s’assoupir. Avec l’énergie du désespoir, il s’efforce de le maintenir éveillé. Mais rien à faire.

Cet esprit à part semble l’abandonner. Lindbergh est sur le point de s’endormir tout à fait. Mais au moment où il va perdre conscience, le voilà tout à coup parfaitement lucide, ne ressentant plus aucune fatigue, et cette fois, complètement en dehors de son corps.

Et c’est cette conscience qui maintenant dirige le vol. Il découvre autour de lui des présences de forme humaine, transparentes et légères, qui l’accompagnent dans son périple. C’est comme si elles lui étaient déjà familières dans une autre dimension. Il peut les voir toutes, même celles qui sont derrière lui et sans se retourner, car son esprit est devenu "comme un grand œil qui voit partout à la fois", c’est-à-dire là où il dirige son attention.

Ces présences apparaissent et disparaissent, traversant la matière avec aisance. Le pilote entend aussi des voix, qui lui semblent également familières. Ces voix l’encouragent, le conseillent et lui communiquent même certaines informations auxquelles il ne pourrait avoir accès en temps normal. Lindbergh s’interroge. Quel lien y a-t-il entre ces présences et lui-même?

Il lui semble qu’il participe à un rassemblement amical après des années de séparation: "C’est comme si j’avais connu ces êtres dans quelque ancienne incarnation. "Lorsque le vol exige une manœuvre, le pilote reprend contact avec la réalité, pour aussitôt après se retrouver dans l’autre dimension.

Il a l’impression de se situer quelque part dans une zone intermédiaire, entre la vie matérielle et l’au-delà, ou encore" dans un champ magnétique entre deux planètes, et propulsé par des forces que je ne peux contrôler, incomparablement plus puissantes que tout ce que j’ai connu". Il se demande s’il n’est pas mort, ou sur le point de l’être. La mort a cessé de lui paraître redoutable: elle a cessé d’être pour lui un terme final.»

(D'après: CROOKALL Robert. Case-Book of Astral Projections.)

Source : http://cdavid.ts.free.fr/Le_voyage_astral.pdf 

(également cité ou presque dans "Le voyage Astral" de Jérome Bourgine)

Brel en studio sur Vezoul

L'éveil d'instant en instant

jeudi 3 juillet 2014

Stephen Jourdain : écrivain amoureux (sublime)

Stephen Jourdain nous décrit ici concrètement (à travers cette folle histoire d'amour pour une jeune femme) le chemin de retour à soi. A l'eden. Le travail quotidien et permanent de retour. De l'objet au sujet pur. De la fascination pour l'extérieur à la paix intérieure. Un livre audio magnifiquement lu (et surtout écrit).



Una un amour philosophal